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 Esther Rosenberg x Smile !

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AuteurMessage
Esther Rosenberg

Esther Rosenberg
Admin


✽ MESSAGES : 75
❈ ARRIVÉE : 26/01/2011

❈ LOCALISATION : Brooklyn



Esther Rosenberg  x  Smile ! _
MessageSujet: Esther Rosenberg x Smile !   Esther Rosenberg  x  Smile ! EmptyDim 6 Fév 2011 - 5:07




Esther R. Rosenberg


« Dream a little dream. »

nom : Rosenberg
prénom(s) : Esther Roseanne
pseudo : Cheyenne
âge : 25ans
lieu de naissance :
Washington DC
métier : Agent du FBI en cours de formation
groupe : révolutionnaire
situation amoureuse : inexistante
avatar : Kirsten Dunst
crédit : Bardadoll






A propos


« Rise and rise again… »


J’ai des souvenirs. Enormément. Je les traine comme je peux, un peu comme une valise beaucoup trop lourde dont je n’arrive pas à me débarrasser depuis que j’ai quitté Washington. Mais je ne suis pas malheureuse pour autant. Il y a des gens qui ont tout oublié. Parce qu’ils n’ont pas eu le choix, parce qu’ils ont tout perdu, parce qu’ils ont préféré. Parce que les deux dernières décennies ont pour beaucoup été un cauchemar, et pour certain un calvaire. Je hais les caméras, mais je ne suis pas malheureuse. Et j’ai toujours ma vie. J’ai eu des parents (que j’ai toujours plus ou moins d’ailleurs), j’ai une petite sœur, j’ai même eu une balançoire. Comme quoi, le monde peut ne pas tourner rond, certaines familles feront avec. Peut être que si ce n’était pas pour Rochelle, je me moquerais du régime américain. Je ne parle pas du traditionnel burger triple ketchup, mais du gouvernement. Sans elle, je serais peut être n’importe qui vivant n’importe où. Mais elle est là, avec moi. Quand je ne suis pas au FBI du moins…

skies of blue

« Dis, tu te souviens ? »

« Quoi ? »

« Washington. »

Je soupire, et me retourne sur le canapé, pour fixer le plafond. Rochelle reste immobile, silencieuse. Elle a eu maman au téléphone hier, ça ne lui fait pas du bien. Je n’ai toujours pas réussi à interdire à ma mère d’appeler ma sœur. Quand j’ai essayé à Noel, j’ai pris une gifle. Méritée certes, mais pas moins douloureuse. Surtout que j’ai raison. Elle ne devrait pas parler à sa fille. Elle ne lui fait pas du bien, et Rochelle est à moi. C’est ma sœur, mon trésor. Et je l’ai toujours protégée. Ma mère devrait l’oublier un peu, pour leur bien. Elles n’ont de toute façon rien en commun. Ma mère est une froussarde soumise, et ma sœur est candide et courageuse. Depuis notre départ, j’essaye de convaincre l’une et l’autre, de manière plus détournée pour Rochelle, de tirer un trait sur notre vie passée. Pourtant je me souviens. J’ai encore ces images d’avant. Quand on vivait tous les quatre, quand mon père était à la maison, et que j’amenais Rochelle à l’école le matin, parce que les parents travaillaient tôt.

C’était tous les jours là même routine. Avant de partir, je remontais la fermeture éclair de sa veste de sport, et je lui mettais sa capuche, sans qu’elle ne proteste. Je ne sais pas si c’était pour me faire plaisir ou par découragement. Elle avait huit ans, elle était obéissante. Moi j’en avais onze, et j’étais persuadée d’être une grande fille. Je m’étais fait un monde où j’étais sa mère. Cela durait de 7h43, heure du départ de sa vraie mère – et accessoirement la mienne aussi – jusqu’à 16h04, lorsque nous étions attendues à la sortie des cours par la véritable matriarche, qui nous accueillait tout sourire. Ne vous faites pas d’idées, j’adore ma mère, et je l’aimais encore plus avant. Mais j’aurais quand même bien aimé avoir Rochelle rien qu’à moi. Peut être des traces du syndrome d’Electre. Je suis sûre qu’Anderson me sortirait un truc comme ça. Quoi qu’il en soit, on sortait, et je ne lui lâchais pas la main. Je commandais, je guidais. Et si elle avait le malheur d’enlever sa capuche…

    - Rochelle !

Elle avait le droit au couinement de souris que je lâchais sans faute, et en lui attachant rapidement les cheveux, je replaçais la capuche. Mon père m’avait dit que les caméras surveillaient tout et qu’ainsi, les hommes du gouvernement savaient tout. Comme ça si on était pas sage, ils venaient nous gronder. C’était stupide, mais j’étais petite. Et il était absolument hors-de-question qu’ils viennent gronder ma sœur. Déjà parce qu’ils me terrifiaient, en suite parce qu’il n’y avait que moi qui avait ce droit suprême. Alors je la cachais. Comme ça, ils ne pourraient pas la retrouver si elle faisait une bêtise. Maintenant, je sais que ça n’est pas si stupide que ça. Dans un sens, c’est ainsi que survivent les messagers. Quoique je m’imagine mal Mads avec une polaire à capuche. Elle est trop sérieuse.

Lorsque j’avais rappelé ma sœur à l’ordre une fois, nous étions tranquilles pour quelques jours. Et si c’était bizarre, c’était géant malgré tout. Arrivée à l’école, elle enlevait sa capuche, et la journée commençait. Le soir, elle la mettait toute seule, avant que ma mère lui dise de cesser d’être ridicule. Quand nous insistions vraiment, elle cédait.

« Alors, tu te souviens ? »

« Pas vraiment, mais on est mieux ici. »

clouds of white

Il y a des fois pourtant, j’aurais préféré oublier. Ne plus savoir qui était mon père, ne plus savoir qui j’étais. Peut être parce qu’il a trouvé le moyen d’être emprisonné ? Lui. Mon père. Le citoyen modèle.

« Aaron Rosenberg ? Vous êtes en état d’arrestation pour complot et complicité d’évasion. »

Trois heures du matin, c’est une heure pour arrêter un père de famille ? Je m’assieds au beau milieu de l’escalier, et enlace Rochelle, sans le quitter des yeux. Il a menti. Et tout le monde s’en moque. Enfin non pas vraiment, les flics n’ont pas l’air ravis et ma mère a ce voile d’égarement devant les yeux qui rend toujours tout trop réel. On nous enlève l’homme de la maison. Mais ils ne réagissent pas dans le bon sens. Mon père a menti, il est un héros. Ils devraient être fiers, comme moi. Parce que là, je ne suis que diablement fière des exploits de mon père. Pour le moment, les types en gilet par balles qui débarquent à la maison pour menotter mon père, ça ne me perturbe pas outre mesure. Peut être parce que ça n’a rien de logique ? Mon père n’a même pas d’arme à feu, alors les protections…

Deux jours plus tard, je comprends. Parce qu’il n’est pas rentré alors que s’ils le détenaient juste pour l’interroger, ils l’auraient libéré, je crois. Une semaine plus tard, un procès. Expéditif. 25 jours et huit heures plus tard, je suis fouillée, et une femme me conduit jusqu’à l’espèce de parloir, avec un soupir. Je crois que ça l’emmerde. Pas de me guider, mais ma situation. Elle pose une main sur mon épaule, sourit brièvement, et replace son masque neutre qui assombrit ses traits.

« Interdiction de toucher la vitre. Interdiction de lui communiquer quelque code que ce soit, toute phrase étrange vous vaudra un interrogatoire. Interdiction de parler à un autre détenu. »

Qu’est ce qu’elle veut que je fasse avec un autre type ? Je suis là pour voir mon père, pas pour un speed-dating. Je m’installe, et prends le téléphone. Je ne suis même pas sûre que l’on puisse appeler ça un téléphone.

« Maman t’embrasse, Roch’ aurait voulu venir, mais ils ne veulent pas la laisser entrer. Oh, et le chien des McMurphy s’est fait écraser, du coup on dort. »

Je me retourne vers ma guide.

« C’est pas un code hein, il était vraiment chiant ce chien. »

Je crois que je n’ai pas le truc pour les prisons. Pourtant, je sais déjà que je veux entrer au FBI. Mais je ne peux pas le dire à mon père. Si je lui disais ici, ils penseraient que je fais ça pour contrer les flics qui emprisonnent les révolutionnaires et leurs complices. Ce qui est vrai, et donc pas classé dans les informations à divulguer.

over the rainbow

Je fronce les sourcils et ris.

« Oui ? »

« Rien, je me demandais combien de temps on allait se fixer sans rien dire, et vous m’avez fait penser à Burger. C’était le chien de mes voisins, les McMurphy. Il s’est fait écraser. »

« Et je vous parais écrasé ? »

Docteur Nolan Anderson. Psychiatre. Mon psychiatre. Il a été embauché par le FBI pour déterminer si oui ou non j’ai la fibre patriote. Si je suis capable de servir mon pays et mon gouvernement sans faillir, sans question, sans rien. Parce que depuis que sa femme Hannah est morte, il est un citoyen modèle, et le bureau fédéral lui accorde toute sa confiance. Le docteur Anderson les aidera à déterminer ce que je ressens exactement à l’encontre des terroristes – rebelles, insurgés, manifestants, révolutionnaires, comme vous voulez – et si je suis suffisamment stable psychologiquement pour ne pas me laisser avoir par leurs belles paroles. Ce que le gouvernement et mes employeurs ne savent pas, c’est que je suis une révolutionnaire. Et c’est comme ça que j’ai rencontré Socrates. Ou le docteur Anderson, comme vous préférez.

« J’ai interrogé une terroriste. Enfin j’ai regardé l’agent Drew l’interroger, mais j’étais dans la même pièce, et j’ai bien observé cette femme. »

Je lui explique ce que j’ai ressenti, en déformant tout. J’ai ressenti du dégoût. Mais pas en voyant son visage de traître, j’aimais même bien Skye. C’était une gentille fille. J’ai été dégoûté par l’attitude de mon mentor.

« Il lui a demandé ce qui, d’après elle, allait arriver à sa fille Johanna maintenant, et si elle pensait vraiment qu’elle était une bonne mère. »

Et il a ajouté qu’elle finirait par gagner sa vie en se faisant sauter par les pontes du gouvernement, parce que sa mère n’avait fait que les… c’est vulgaire. Skye m’a regardée un moment, et a sourit. Et j’ai compris que j’étais sur la bonne voie. C’est flippant, ces interrogatoires. Skye aurait pu me dénoncer en espérant une remise de peine. Mais je sais que c’est en observant tout ça que je les aiderai vraiment, et que je ferai du bon boulot. Plus je bosse, plus je protège Rochelle. Plus je monte en grade, plus je protège Johanna, Skye, Socrates, Mads et les autres. Alors je dois faire comme si de rien n’était.

« Il a raison. Je ne comprends pas ces gens, qui passent leur temps à tenter de détruire nos vies. Ils devraient finir par comprendre ce qui est bon pour eux. »

Je ne parle pas de Skye, bien sûr. Critiquer les rebelles a toujours été pour moi, en thérapie du moins, un moyen de critiquer la Nation. Parce que s’il semble aussi inoffensif qu’un mouton, je sais que Socrates sait ce que je veux vraiment dire.

« La Nation fait beaucoup pour eux, ils devraient le savoir. »

Même si parfois, ce que je dis me tue un peu.


« ...& from lambs, become lions. »





C'est à vous !


« Marionnettiste»


pseudo : Kaerelle
prénom(s) : Fiona/Joranne
âge : 20ans
comment nous as-tu découvert ? Par Luce
présence sur le forum : Quotidienne, au moins ^^"
Un mot pour finir ? Voui, c’est moi qui ai installé le code, alors j’vous l’dirai pas !




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Esther Rosenberg

Esther Rosenberg
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Esther Rosenberg  x  Smile ! _
MessageSujet: Re: Esther Rosenberg x Smile !   Esther Rosenberg  x  Smile ! EmptySam 5 Mar 2011 - 1:23

Bon, j'ai mis le temps mais voilà, fiche finie XD
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