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 Hung - La mort n'est qu'une formalité

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Hung

Hung



✽ MESSAGES : 2
❈ ARRIVÉE : 04/03/2011



Hung - La mort n'est qu'une formalité _
MessageSujet: Hung - La mort n'est qu'une formalité   Hung - La mort n'est qu'une formalité EmptyVen 4 Mar 2011 - 20:52




Hung

 
« Au bout de la patience, il y a le ciel »

nom : Mieux vaut il ne pas savoir
prénom(s) : Anna
pseudo : Hung
âge : Entre 25 et 30 ans
lieu de naissance : Le Bronx
métier : Messager
groupe : Messager
situation amoureuse : Absolument sans interêt
avatar : Kate Winslet
crédit : Bardadoll






A propos


« citation »


Pour Hung tout à commencer avant la République Démocratique Populaire des USA. Elle est née dans la mauvaise famille, elle n'a pas eu de chance. Père alcoolique, mère droguée, elle n'avait que son frère aîné, David. Hung n'a que 6 ans, elle n'est pas scolarisée, sait à peine lire et encore moins écrire. Son frère de 12 ans fait tout pour elle. Lui va à l'école, lui cherche à réussir sa vie. Il dit qu'un jour il s'enfuira de ce trou à rats, et il lui promet de l'emmener. Le soir, alors que leur père crie sur leur mère, David lui lit des histoires pour l'endormir. Et lorsqu'elle dort et que leur père monte enragé, David protège sa sœur. Mais il ne sait pas, non il ne sait que la journée, alors que leur mère est partie travailler, leur père entre dans la chambre de sa sœur et la frappe. Il lui dit que tout est de sa faute, qu'avant elle ils avaient la belle vie. Il la détruit. Elle ne dit rien à David car elle ne veut pas l'empêcher d'aller en cours, car si il savait, il resterait avec elle.

Sale bâtarde ! Reviens immédiatement ou je te tue !

Hung se cache, elle a peur. Son père a fini les bouteilles, et comme il n'a plus rien à boire, il se venge sur elle. Elle a mal, tellement mal. Tous les jours se ressemblent. C'est toujours la même chose. Elle guette l'heure à laquelle son père va monter, toujours entre 14h et 14h30. Il ouvre la porte d'un grand coup de pied et attrape sa fille par les cheveux. Au début elle criait, mais maintenant elle ne fait plus que pleurer. Hung connait parfaitement la douleur, celle qui pénètre jusqu'au fond de son âme, celle qui imprègne ses tissus. Son corps est recouvert de bleus, d'hématomes, de griffures. Lorsqu'une marque s'en va, une autre revient. Mais jamais au visage, car le père se défoule, mais il sait que si jamais si fils l'apprenait il partirait. Et la famille avait besoin de David, car après les cours il travaillait. Il reportait de quoi arrondir les fins de mois.
Comme tous les autres jours il est venu, il a trop bu mais il a encore soif. Il attrape Hung et la balance contre le mur. Puis il la prend par le bras et l'oblige à le regarder. Il pue l'alcool. Son visage est déformé par la rage. Il ne l'aime pas, c'est la fille d'un autre. A vrai dire, personne ne sait de qui elle est. Un jour sa mère n'avait plus de quoi payer sa drogue au dealer, alors elle paya autrement. Hung sait. Hung comprend la rage de son père, et le mépris de sa mère. Elle sait pourquoi il la frappe, et pourquoi elle ne vient jamais a voir. Sa mère à honte. Hung voudrait ne jamais être née, car la vie est trop douloureuse. Mais elle n'a pas le courage d'en finir, elle ne veut pas faire souffrir David. Malgré son ignorance elle sait le pouvoir de l'amour, et elle sait combien son frère est attaché à elle. Alors elle encaisse les coups sans un cri. Lorsque son père a fini il redescend au salon, casse quelques bouteilles, prend un ou deux billets et va s'acheter de nouvelles bouteilles.
Lorsqu'il part Hung gis par terre, les yeux rouges de larmes. Sa respiration est saccadée, douloureuse. Elle reste souvent une bonne heure dans cette position puis elle se met sur le dos et effleure sa peau en feu. La douleur ne part jamais mais elle ne peut rien faire. Parfois, quand elle a plus mal que les autres fois, elle se traine jusqu'à la salle de bain et fouille dans les tiroirs. Elle lit difficilement les indications des médicaments et avale quelques cachets puis elle retourne dans sa chambre et s'allonge sur le vieux matelas posé à même le sol. Les médicaments lui font tourner la tête mais ils chassent la douleur alors Hung se laisse aller dans ce brouillard.

Mais un jour tout à basculer. Son père avait bu plus que d'habitude, et il ne trouvait pas de billets. Il est monté avec une bouteille brisée. Les coups lui déchiraient la peau, le sang imbibait ses vêtements. La rage était immense. Il l'insultait, il lui disait qu'elle avait tout détruit, qu'elle ne méritait pas de vivre. Hung tremblait, elle avait peur, elle avait mal, elle n'en pouvait plus de vivre.

Tue moi ! Tue moi si tout est de ma faute ! Laisse moi partir !

Son père lui donna un violent coup dans le ventre. Hung se recroquevilla sur elle, se tenant le ventre à deux mains. Il l'attrapa par les cheveux, la souleva à moitié et lui dit en la regardant dans les yeux que si il faisait ça son frère partirait, et qu'il savait qu'elle faisait ça pour que ça soit encore plus difficile pour eux, qu'elle était comme son père, un salopard qui avait fait en sorte que leur vie soit un enfer.
Ce jour là elle ne bougea pas. Ses vêtements étaient rouges, le sol aussi. Hung avait l'impression que le temps c'était ralentit, et elle égrainait les secondes. Dans la pièce vide résonnait sa voix faible, comptant avec hésitation, et se trompant souvent. Puis elle entendit des voix en bas. Son père et sa mère parlaient. Il voulait la jeter dans un fleuve, elle ne savait pas nager. Elle se dit que l'eau devait être froide car c'était l'hiver. Son frère lui disait qu'il faisait froid dehors, encore plus que dedans, même si le vent passait par la vieille fenêtre de sa chambre. A vrai dire elle ne sortait jamais, personne ne savait qu'elle existait, personne sauf son père, sa mère et son frère.
Lorsque David rentra, il la trouva dans la position où son père l'avait laissé. Il s'approcha doucement et posa sa main sur son front. Il décolla une mèche de cheveux blond collé à sa joue. Avec prudence il la souleva et l'amena dans sa chambre. Il l'enveloppa dans une couverture puis la prit dans ses bras. David descendit les escaliers en faisant bien attention à se que la tête de sa sœur ne cogne pas les murs.

Où vas tu comme ça ? Tu restes ici !
Elle a besoin de voir un médecin.
Non ! Elle n'a besoin de rien ! Remonte la dans sa chambre !
Jamais ! Jamais je ne la ramènerais dans ce trou que tu appelles une chambre !

David fixa longuement son père qui le surplombait. Il était pus grand et plus fort que lui, il aurait pu le faire valser d'une claque mais il n'en fit rien. Du haut de ses douze ans David bouscula son père pour pouvoir sortir. Il traversa les rues sombres de leur quartier et toqua à la porte d'un vieux médecin. L'homme les laissa entrer et il s'occupa de Hung sans rien dire. Le vieil homme avait l'habitude, il en avait vu passer des jeunes dans un sale état. Il ne posa aucune question.

Hung dormit toute la nuit et une bonne partie de la journée. Lorsqu'elle se réveilla elle était dans une petite chambre dans la maison du médecin. Elle se sentait mieux, mieux que jamais. La douleur avait déserté et elle pouvait respirer sans souffrir. Le médecin lui dit que c'était parce qu'il lui avait donné des calmants, que ça ne durerait pas mais Hung se délecta pour la premier et la dernière fois d'être envie.
Le soir venu son frère devait venir la chercher. Mais il ne vint pas. Le vieil homme ne voulant pas la garder lui demanda où elle habitait. Elle ne savait pas, mais elle lui décrit ce qu'elle voyait depuis sa chambre. L'homme hocha la tête et la ramena, car il connaissait le coin.
Une fois en bas de chez elle Hung observa la maison de l'extérieur, elle ne l'avait jamais vu. Elle repéra sa chambre, puis celle de son frère. Il faisait nuit et la lumière brillait dans le salon. Hung poussa la porte sans un bruit et approcha discrètement du lieu de vie. Elle vit alors son père et sa mère qui se criaient dessus plus fort qu'ils ne l'avaient jamais fait. Le salon était dévaster, on aurait dit qu'une tempête était passée par là. Mais ce détail ne l'interpela pas, non, parce que tout ce qu'elle voyait c'était son frère allongé par terre, la bouche pleine de sang, les yeux révulsés. Il avait un couteau planté dans la poitrine. L'air lui manqua, elle voulut crier mais aucun son ne sortit. Les larmes lui brulaient les joues. Elle s'éloigna de la scène et sortit en courant de chez elle.

Hung courut toute la nuit, sans savoir où elle allait. Elle courut jusqu'à l'épuisement. Elle crut mourir, elle l'aurait voulu. Son frère était mort. La seule personne à jamais l'avoir aimer, et il était mort. Sa vie n'avait plus aucun sens.
Alors que le jour se levait elle s'approcha du fleuve. Frigorifiée, elle tremblait de froid, de peur et de douleur. Hung regarda un moment l'eau noir qui doucement s'animer des reflets du soleil. Puis, après avoir regarder le ciel elle s'élança dans le fleuve. Elle pouvait à présent en finir puisque David était mort.
L'eau était tellement froide. Par réflexe elle chercha la surface, elle battait des pieds, des mains, mais elle ne savait pas si elle allait vers la surface ou vers le fond. Elle voulut respirer et l'eau sale s'engouffra dans ses poumons. Soudainement tous ses muscles se relâchèrent. Elle était calme, pour elle s'était la fin.

Lorsqu'elle ouvrit les yeux elle vit le soleil brillait. Elle avait mal quand elle respirait. Le sol était inconfortable, des cailloux lui rentraient dans la peau. Elle voulut se redresser, quelqu'un l'aida. C'était une jeune homme à l'air inquiet. Il était trempait. Hung remarqua qu'il avait la chair de poule. Il avait du plonger dans le fleuve pour la sauver. Elle l'observa sans un mot. Jamais personne à part son frère n'avait rien fait pour elle. Elle ne s'était jamais imaginer que quelqu'un viendrait la sauver.

Ça va ? Comment te sens tu ?

Hung ne dit rien, elle resta muette. L'homme se présenta, il s'appelait Thomas, il l'avait vu se débattre dans les eaux et avait sauter pour la sauver sans hésiter. Il voulait savoir si elle avait de la famille. Elle répondit pas un signe de tête négatif. Il sembla alors gênait, il ne savait pas quoi faire d'elle. Elle était jeune et il ne pouvait pas la laisser dans la rue. Il lui demanda son nom, elle ne répondit pas. Thomas se leva, l'aida à se lever puis lui proposa d'aller manger quelque chose. Elle accepta d'un nouveau signe de tête. Toute la matinée il l'assaillit de question, et finit par croire qu'elle ne savait pas parler. Il remarqua qu'elle était maigre, et vit qu'elle avait beaucoup de marque. Il ne dit rien, il finit par comprendre. Il voulut l'emmener dans un orphelinat, mais lorsqu'elle comprit elle partit en courant. Thomas la regarda s'éloigner. Il l'avait sauvé une fois, il ne la sauverait pas deux fois.





C'est à vous !

 
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Dernière édition par Hung le Sam 5 Mar 2011 - 1:26, édité 1 fois
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Esther Rosenberg

Esther Rosenberg
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Hung - La mort n'est qu'une formalité _
MessageSujet: Re: Hung - La mort n'est qu'une formalité   Hung - La mort n'est qu'une formalité EmptySam 5 Mar 2011 - 0:03

Bienvenue sur ME ! ^D^

Bon j't'ai déjà vue sur la shoot tout à l'heure, donc c'est pas vraiment une surprise de te retrouver là hein, mais si jamais t'as d'autres questions, n'hésite surtout pas.

J'ai validé ton code, donc bon courage pour ta fiche !
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Hung

Hung



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❈ ARRIVÉE : 04/03/2011



Hung - La mort n'est qu'une formalité _
MessageSujet: Re: Hung - La mort n'est qu'une formalité   Hung - La mort n'est qu'une formalité EmptySam 5 Mar 2011 - 1:28

Je n'ai pas fini, c'est juste le début. Il se peut que quelques fautes traînent dans le texte, mais je suis un peu fatiguée. Je vérifierais tout ça demain et je finirai dès que possible.
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Hung - La mort n'est qu'une formalité _
MessageSujet: Re: Hung - La mort n'est qu'une formalité   Hung - La mort n'est qu'une formalité Empty

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